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Suite à plusieurs mails, voici le début d'une série d'articles plus techniques consacrés au travail à pied , en main, et aux jeux divers.
Pourquoi travailler à pied?
- pour renforcer la communication, l'écoute, l'attention
-pour apprendre à mieux parler "cheval" : le comprendre, s'en faire comprendre
-observer la locomotion du cheval, ses raideurs, ses difficultés
-assouplir, aborder de nouveaux exercices sans la gêne du poids du cavalier
-renforcer les aides (voix)
Des références complémentaires avant de se lancer : M.Henriquet, P.Parelli.
Avant de commencer le travail à pied proprement dit, il est nécessaire de vérifier plusieurs points:
- le respect du cheval envers le piéton
- son écoute
-sa compréhension du fait que l'on attend qq chose de lui.
Cela peut sembler évident mais pour bon nombre de chevaux habitués à travailler uniquement montés, cela ne va pas de soi! On va d'ailleurs faire comme si il s'agissait de ce genre de cheval, jeune ou pas, mais pas habitué du tout à ce genre de fantaisie!
Premier point : est-ce que je peux toucher mon cheval partout et me déplacer autour de lui sans problème (au box, à l'attache?). tant que cela n'est pas réglé, pas la peine d'aller plus loin!!
A retenir : la langage de notre corps est capital: il suffit de se redresser, de regarder le cheval dans les yeux et d'écarter les bras pour adopter une attitude dominante alors que le relâchement des épaules va rassurer. C'est comme pour le travail en longe (voir en archives articles à ce sujet).
Ensuite:
Est ce que, en licol, je peux faire marcher mon cheval sans difficultés? Le cheval doit rester à sa place (à côté ou un peu derrière), longe détendue, sans tirer, doubler, essayer d'arracher une touffe d'herbe....
Si non, cela va être le premier apprentissage : un licol bien ajusté, une longe assez longue pour pouvoir se déplacer jusqu'à la croupe, un stick pour prolonger le bras, on apprend à marcher d'abord en carrière, puis dans la cour puis dans les chenmins environnants. Le cheval accélère? On le met sur un cercle et on l'oblige à avancer. Il traîne? Une sollicitation du stick au niveau des hanches. Il dévie? on recadre aussi avec le stick. Et on n'oublie pas de récompenser (voix) si tout va bien. Comme tout apprentissage, séances très courtes (10 minutes sont un grand maximum), mais régulières.
Lui apprendre à s'écarter : on appuie par intermitance sur la zone du corps que l'on veut qu'il déplace (par exemple les hanches si on veut qu'il se tourne à l'attache), avec un ordre vocal (Bouge), on récompense, puis en main s'il "colle" trop, même chose, on secoue un peu la longe, on agite le stick si ça ne suffit pas.
Ensuite, quand le cheval marche bien en main et commence à respecter et à écouter le bipède qui est à ses côtés, on lui demande qqs foulées de trot, toujours bien à sa place, avec l'apprentissage du mot : Trottez!
Et en même temps, le ohhhh pour revenir au pas.
Là encore, en cas d'accélération : cercle (d'où l'interêt d'une longe assez longue!).
Puis changements de direction en tout genre, cheval toujours à sa place.
On peut commencer à compliquer le travail : passer qqs barres au sol, entre des plots...
L'attention du cheval doit commencer à augmenter...d'autant plus que les récompenses (voix, carresse) et le repos arriveront rapidement.
L'idée est qu'il commence à se dire : qu'est ce qu'il va encore me demander, qu'est ce que je dois faire pour qu'il soit content!!! Et la mémoire étant un point fort du cheval (ce qui peut être négatif d'ailleurs s'il enregistre des mauvais réflexes...), les progrès peuvent être très rapides!
Ensuite on passe à l'arrêt, puis à quelques pas de reculer (le long de la lice, stick au poitrail), n'exigez au départ qu'un embryon du mouvement vers l'arrière, c'est un exercice très difficile.
Un petit test pour voir si l'ensemble des prérequis est acquis : un mini-parcours en main en carrière : on marche au pas sur la piste, à telle lettre départ au trot, à telle autre arrêt, puis reculer entre deux barres, passage de quelques barres au sol, slalom au pas...
Si tout cela ce fait sabots in the noz, on peut passer à l'étape 2.
Sinon, il faut chercher d'où vient le problème : pas assez de respect, d'attention, de motivation? Séances courtes et récompenses sont la clé!
Pourquoi travailler à pied?
- pour renforcer la communication, l'écoute, l'attention
-pour apprendre à mieux parler "cheval" : le comprendre, s'en faire comprendre
-observer la locomotion du cheval, ses raideurs, ses difficultés
-assouplir, aborder de nouveaux exercices sans la gêne du poids du cavalier
-renforcer les aides (voix)
Des références complémentaires avant de se lancer : M.Henriquet, P.Parelli.
Avant de commencer le travail à pied proprement dit, il est nécessaire de vérifier plusieurs points:
- le respect du cheval envers le piéton
- son écoute
-sa compréhension du fait que l'on attend qq chose de lui.
Cela peut sembler évident mais pour bon nombre de chevaux habitués à travailler uniquement montés, cela ne va pas de soi! On va d'ailleurs faire comme si il s'agissait de ce genre de cheval, jeune ou pas, mais pas habitué du tout à ce genre de fantaisie!
Premier point : est-ce que je peux toucher mon cheval partout et me déplacer autour de lui sans problème (au box, à l'attache?). tant que cela n'est pas réglé, pas la peine d'aller plus loin!!
A retenir : la langage de notre corps est capital: il suffit de se redresser, de regarder le cheval dans les yeux et d'écarter les bras pour adopter une attitude dominante alors que le relâchement des épaules va rassurer. C'est comme pour le travail en longe (voir en archives articles à ce sujet).
Ensuite:
Est ce que, en licol, je peux faire marcher mon cheval sans difficultés? Le cheval doit rester à sa place (à côté ou un peu derrière), longe détendue, sans tirer, doubler, essayer d'arracher une touffe d'herbe....
Si non, cela va être le premier apprentissage : un licol bien ajusté, une longe assez longue pour pouvoir se déplacer jusqu'à la croupe, un stick pour prolonger le bras, on apprend à marcher d'abord en carrière, puis dans la cour puis dans les chenmins environnants. Le cheval accélère? On le met sur un cercle et on l'oblige à avancer. Il traîne? Une sollicitation du stick au niveau des hanches. Il dévie? on recadre aussi avec le stick. Et on n'oublie pas de récompenser (voix) si tout va bien. Comme tout apprentissage, séances très courtes (10 minutes sont un grand maximum), mais régulières.
Lui apprendre à s'écarter : on appuie par intermitance sur la zone du corps que l'on veut qu'il déplace (par exemple les hanches si on veut qu'il se tourne à l'attache), avec un ordre vocal (Bouge), on récompense, puis en main s'il "colle" trop, même chose, on secoue un peu la longe, on agite le stick si ça ne suffit pas.
Ensuite, quand le cheval marche bien en main et commence à respecter et à écouter le bipède qui est à ses côtés, on lui demande qqs foulées de trot, toujours bien à sa place, avec l'apprentissage du mot : Trottez!
Et en même temps, le ohhhh pour revenir au pas.
Là encore, en cas d'accélération : cercle (d'où l'interêt d'une longe assez longue!).
Puis changements de direction en tout genre, cheval toujours à sa place.
On peut commencer à compliquer le travail : passer qqs barres au sol, entre des plots...
L'attention du cheval doit commencer à augmenter...d'autant plus que les récompenses (voix, carresse) et le repos arriveront rapidement.
L'idée est qu'il commence à se dire : qu'est ce qu'il va encore me demander, qu'est ce que je dois faire pour qu'il soit content!!! Et la mémoire étant un point fort du cheval (ce qui peut être négatif d'ailleurs s'il enregistre des mauvais réflexes...), les progrès peuvent être très rapides!
Ensuite on passe à l'arrêt, puis à quelques pas de reculer (le long de la lice, stick au poitrail), n'exigez au départ qu'un embryon du mouvement vers l'arrière, c'est un exercice très difficile.
Un petit test pour voir si l'ensemble des prérequis est acquis : un mini-parcours en main en carrière : on marche au pas sur la piste, à telle lettre départ au trot, à telle autre arrêt, puis reculer entre deux barres, passage de quelques barres au sol, slalom au pas...
Si tout cela ce fait sabots in the noz, on peut passer à l'étape 2.
Sinon, il faut chercher d'où vient le problème : pas assez de respect, d'attention, de motivation? Séances courtes et récompenses sont la clé!