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Personnellement suite à plusieurs frayeurs en
balade, je me suis cantonné au manège pendant presque un an jusqu'au jour où j'en ai eu marre de tourner en rond et où je me suis décidée à mettre le nez dehors. J'ai changé d'écurie et c'est là
que j'ai compris combien le contexte était important et que l'on pouvait vraiment prendre du plaisir en extérieur alors que ce que j'avais connu jusque là était très...sportif on va dire. Avec
des chevaux parfaitement dressés et un encadrement compétent avec des gens qui demandent avant de changer d'allure, qui ne doublent pas, qui tiennent leurs distances, un tout petit groupe au
départ, l'idéal pour se remettre en confiance quoi! J'ai à nouveau goûté au plaisir des sorties en forêt et en campagne, à la recherche des cervidés qui foisonnent près de chez nous. Aller
pateauger dans un étang ou un gué, piquer un petit galop sur une belle allée ou tout simplement profiter du paysage pendant une sortie au pas...
Du côté du cheval, l'extérieur c'est souvent bon pour le morale t pour le physique à condition que le cavalier ne s'accroche pas aux rênes (sauf s'il veut apprendre à son cheval à trottiner!) et qu'il respecte une certaine progression (pas de grand galop à froid par exemple) et quelques règles de sécurité : si on est plusieurs, on prévient avant tout changement d'allure ou de place dans le groupe, on respecte un échauffement (au moins 10 minutes de pas puis 5 minutes de trot puis à nouveau 5 minutes de pas histoire de vérifier si tout va bien (boîterie, matériel...) avant de commencer les allures supérieures, toujours un temps de récupération après un effort (bout vite, forte montée...) et 10 minutes de pas à la fin pour que le cheval arrive à l'écurie sec et pas essouflé (sinon c'est qu'il y a un soucis!) , grande attention accordée aux terrains ...
Et une bombe, (d'autant plus que les nouveaux modèles ne
font pas trop étuve et sont presque élégant) , on n'est jamais trop prudent . Je sais que mon cheval ne cherchera jamais à me virer volontairement ,mais comme en extérieur il préfère regarder le
paysage plutôt que de regarder où il met ses sabots (c'est super, je ne loupe rien du chevreuil au morceau de bois qui n'est pas à la même place que la veille!) mais du coup il se retrouve
régulièrement à genoux, et moi je n'anticipe pas toujours ! Sans parler du sanglier qui m'a une fois déboulé d'un fourré juste devant (un cueilleur de champignons m'a fait le même chose!) ou des
rencontres avec les branches basses (je n'ai pas toujours de frein assez puissants pour les éviter!) bref vive la bombe!