Objectifs du jour : améliorer la rectitude dans les départs au galop sur le pied gauche. En amazone, pas de soucis, à califourchon, les hanches dérapent à l'intérieur, cela vient bien de moi, mais c'est difficile d'y remédier!
Plus j'y pense, moins ça va!
A la rec herche de la rectitude.. de la cavalière!
On connaît la célèbre phrase de Oliveira à des spectateurs qui lui demandaient ce qu’il considérait l’exercice le plus difficile à réaliser à cheval. Il les regarda quelques instants puis reprit les rênes de son cheval et effectua une simple ligne du milieu. Puis il lâcha les rênes et leur dit : « Voila l’exercice le plus difficile : marcher droit ! »
En faire le moins possible, telle est la mission du jour... En version cordelette, et à califourchon, pas de problème non plus, c'est quand je prends un contact avec la bouche que ça ce complique...
Deuxième problème au galop à gauche à califourchon: de la précipitation dans le galop à faux, même sur une mini-courbe... (en cordelette aussi, pas en amazone...) pas facile de trouver ce qui cloche côté cavalière... Trop de jambe extérieure, trop de rêne extérieure... Réfléchir... continuer le travail en cours, travailler le cheval, tout en sachant que c'est de la cavalière que vient sans doute le problème, travail à main droite en contre pli à chaque allure, demander des départs dans tous les endroits possibles et imaginables, alterner avec des épaules en dedans, ne pas demander le galop à faux au même endroit, beaucoup de transitions sur des courbes pour faciliter l'équilibre, essayer de prendre conscience du moindre de mes gestes, jusqu'à pouvoir éliminer tous les mouvements parasites, essayer de sentir si le contact est bien égal qur les deux rênes, si je mets plus de poids sur un étrier que l'autre...
Et finalement, en fin de séance, deux départs au galop à gauche sur la piste au sortir d'une demi-volte serrée sur les hanches, remise droit et départ au galop... deux départs donc bien droits avec un contact léger et un cheval qui ne se traverse ni ne s'ouvre dans son départ.... yes! Sauf que je ne suis pas du tout certaine d'avoir intégré ce qu'il fallait modifier chez moi pour pouvoir ré obtenir la même chose la prochaine fois!
Ah le dressage... remise en question et cogitations intenses!
Si vous avez des conseils, je prends!
Un extrait d'un article de cheval savoir sur les départs au galop
http://www.cheval-savoir.com/17-dressage-cheval-equilibre-galop
Un excellent moyen de l'apprendre au cheval comme au cavalier est de partir au galop à la fin d'une cession à la jambe. Pour cela, effectuer une diagonale en cession à la jambe en gardant la
jambe intérieure proche de la sangle (donc avec une incurvation assez marquée). En arrivant au mur, on augmente légèrement la demande de la jambe intérieure en l'avançant et en remontant
légèrement le talon, et éventuellement l'éperon, pour effectuer une action de bas en haut. On confirme au cheval le signal du départ par le bassin qui donne un léger à-coup vers l'avant. L'action
de la jambe extérieure, qui était placée en arrière lors de la cession à la jambe, reste très discrète.
Il peut être utile, dans un premier temps, de relever légèrement la main intérieure (sans tirer) lors de la cession à la jambe et de garder un peu plus de contact sur cette rêne au moment du
départ (ce sont les aides latérales : main et jambe du même côté). Il faut, dans ces transitions, sentir que le cheval remonte toute son avant-main, surtout son garrot.
Progressivement il va être possible de demander ces transitions par la jambe intérieure sur les lignes courbes puis sur les lignes droites. C'est un excellent moyen de redresser les
chevaux qui ont pris l'habitude de jeter leurs hanches à l'intérieur lors du départ au galop. Afin d'éviter toute confusion dans l'esprit du cheval, bien penser que c'est l'engagement du
bassin et la poussée plus énergique et accentuée du nombril vers l'avant qui doit provoquer le départ, la jambe n'est que le signal de préparation. La préparation du
départ au galop par une cession à la jambe, qui favorise l'engagement du postérieur interne et permet un contrôle maximal des hanches du cheval, afin que celui-ci ne jette pas sa croupe à
l'intérieur.