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continuons dans la série travail de la position et mise en selle à califourchon!

Après :

de la position de la cavalière sur son cheval... au travail!

Autour cette fois de l'arrêt  : veiller à la rectitude était un de mes grands points de ces derniers temps, mais il y a beaucoup d'autres choses auxquelles il faut penser!

 

http://www.cheval-savoir.com/155-demi-arrets-dressage-cheval

Il est donc impératif que toutes les transitions descendantes, et particulièrement les arrêts, correspondent à un transfert du poids vers l’arrière, ou du moins à un rééquilibrage du cheval.


cavalière

De la méthode d'apprentissage de l'arrêt chez le jeune cheval  :

  1. Je marche au pas rênes ajustées mais sans contact, donc flottantes.
  2. Je demande un arrêt, d’abord en me redressant et en m’asseyant comme décrit dans l’article précédent (rappelez-vous du A-RRÊ-TER).
  3. Après m’être redressé et assis profondément dans la selle, je tends les rênes sans me soucier si le cheval est en main ou non. Je cherche juste à avoir une réaction rapide à ma demande. Il est important de sentir que le cheval s’arrête en ne tombant pas sur les épaules. Pour cela je garde ma main à hauteur de mon nombril et j’agis légèrement de bas en haut. Je n’hésite pas à garder la tête du cheval un peu haute. Comme je l’ai dit, on peut voir l’équilibre du cheval comme les deux plateaux d’une balance : si la tête est relevée, cela va aider le cheval à s’équilibrer sur les postérieurs.
  4. Dès que le cheval s’arrête, je lâche les rênes pour lui donner une récompense immédiate. J’attends deux ou trois secondes (pas plus au début pour ne pas que l’animal s’impatiente), puis je redemande le pas, en exigeant une réponse immédiate à ma jambe.
  5. Je recommence la procédure jusqu’à ce que le cheval s’arrête uniquement à mon poids du corps et à des aides de rênes très très légères. Généralement, une vingtaine de répétitions suffisent à obtenir un début de résultat et de compréhension de la part du cheval.

Il est très important que le cheval reste à l’arrêt lorsque je lâche les rênes et qu’il attende le signal de mes jambes pour avancer.

 

arrêt cheval

Du travail de la position du cavalier autour de l'arrêt :

 

http://www.cheval-savoir.com/138-travail-position-dressage-cheval   

Seulement, avant d’utiliser vos mains vous allez tenter d’utiliser votre position et chercher à obtenir un arrêt AVANT d’avoir besoin de vos rênes.

Un arrêt correct s’effectue en trois temps. Vous avez peut-être entendu certains professeurs articuler A-RRÊT-ER. Vous n’êtes en effet si sur un vélo ni sur une moto, il ne suffit pas de fermer ses doigts sur le frein pour que l’engin s’arrête net. Nous sommes assis sur un animal qui a une vie propre, qui pense et réfléchit. Seulement il pense parfois à autre chose qu’à vous (désolé de provoquer cette terrible désillusion) et à ce que vous faites sur son dos et ne peut s’attendre à chaque seconde à s’arrêter net et carré en cession de mâchoire. Et même très concentré, il a besoin d’être prévenu que vous allez lui demander quelque chose.

Voici les trois étapes pour effectuer votre arrêt :
- « A- » : GRANDISSEZ-VOUS. Redresser-vous au maximum comme vous l’avez appris en tirant le sommet de votre crâne vers le haut. On prévient le cheval que quelque chose d’important va se passer. Un cheval bien en avant et concentré comprendra immédiatement qu’il faut faire attention. Laissez passer deux foulées de pas.

- « -RRÊT- » : ASSEYEZ-VOUS. Le plus délicat mais extrêmement important. Mettez vos épaules légèrement plus en arrière et faites-vous lourd dans la selle. Repensez au sac de sable qui coule à l’intérieur du cheval (tout en gardant votre position tirée vers le haut). Pour cela, décontractez vos jambes et enlevez un peu de poids de vos étriers. En effet, plus vous poussez sur vos étriers, plus votre assiette se fera légère, moins vous aurez de poids sur les étriers, moins votre poids du corps sera réparti sur les flancs et plus vous « entrerez » dans la selle. Imaginez le mouvement que vous feriez avec votre bassin si vous étiez assis sur le rebord d’un baril d’essence ou d’un tabouret à pieds hauts et que vous souhaitiez le faire basculer vers l’avant. Ce mouvement d’engagement du bassin, dont tellement d’auteurs parlent sans jamais vraiment l’expliquer à été décrit de cette manière extrêmement claire par Von Ziegner dans le livre présenté plus haut. C’est selon moi l’image la plus parlante. Rien ne sert de forcer quoique ce soit, entraîner vous d’abord sur un tabouret haut afin de sentir quels sont les muscles du bas de votre dos et de votre ventre qu’il faut contracter. Ce mouvement est la clé du rassemblé ! Patientez deux foulées, fermez le robinet, ne laissez plus le mouvement en avant passer.

- « -ER » : FERMEZ LES DOIGTS. Vient alors le signal que le cheval connaît déjà. Soyez d’abord très délicat puis augmentez progressivement la pression sur les rênes.

Répétez cet exercice plusieurs fois d’affilée. Le cheval devrait rapidement commencer à s’arrêter à la deuxième étape, uniquement à l’action de votre dos car il aura compris que c’est le signal préparatoire à l’arrêt. Cherchant son confort il s’arrêtera avant que la main n’ait à intervenir.

Vous tenterez progressivement de rester dans cette position durant deux secondes à l’arrêt puis de laisser repartir le cheval au pas en décontractant votre position et en reprenant la position de base (j’ai bien dit « de base » et pas en vous laissant complètement aller pour finir le dos rond !)

profil cheval

Personnellement, c'est avec le travail en cordelette que les arrêts se sont beaucoup améliorés : décontraction, travail sur la position, la respiration, la voix... reste à retrouver les mêmes sensations avec les rênes... et ne pas oublier de se défouler au galop!

 

équitation

Tag(s) : #séance de travail du cheval -dressage - CSO...
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